Jean-Luc Potier « Il faut être fort chez soi »
« Nous développons ailleurs l’expertise que nous avons acquise ici », résume Jean-Luc Potier au sujet des filiales de son groupe, de la vente à la location d’engins, a implantées à Mayotte, Maurice et Madagascar.
Une histoire familiale.
Troisième génération
En 2002, son groupe est solidement implanté à La Réunion quand Vindémia, qui lance l’enseigne Score à Maurice, lui demande de prendre en charge la gestion de son parc d’engins de manutention. Marché conclu, LCM (Location Commerciale de Maurice) voit le jour. Basée à Riche-Terre, l’entreprise propose aujourd’hui du matériel de manutention et de travaux publics à la vente et à la location, ainsi que des services d’entretien et de réparation.
Une troisième génération de Potier, en la personne d’Aurélien arrive dans le groupe en 2015. Le fils de Jean-Luc Potier, diplômé d’une école de commerce, à 5 ans d’expérience internationale en Asie à son actif.
« Ce qu’il faut exporter, c’est notre savoir-faire, dit le jeune directeur général. Le marché réunionnais est actif, mais il a ses limites. La meilleure défense étant l’attaque, il nous faut maintenant aller sur des marchés plus difficiles. »
Adhérent de longue date du Club Export, Jean-Luc Potier apprécie d’échanger avec des entrepreneurs qui l’ont précédé sur la voie de l’exportation régionale.
« Notre métissage réunionnais et notre identité d’îlien son une richesse, souligne-t-il. On a un décodeur pour comprendre les situations, on a les clés pour aborder les marchés de la région et y développer l’expertise que nous avons acquise ici. »
Ces dernières années, le groupe a mis le pied à Madagascar, en s’intéressant pour commencer au matériel de manutention portuaire. Son établissement de Tamatave (Toamasina) a ouvert ses portes en février 2020.
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